make
Make est un outil d’automatisation des workflows, autrefois connu sous le nom d’Integromat, qui permet aux utilisateurs de créer et d’orchestrer des processus automatisés en reliant plus de 1 000 applications et services. Sa plate-forme cloud-native propose une interface visuelle drag-and-drop intuitive, offrant la possibilité de construire des scénarios complexes sans avoir à écrire de code lourd. Contrairement aux solutions purement open-source, Make est distribué sous licence propriétaire, mais il propose néanmoins un plan entreprise avec options d’hébergement sur site pour un contrôle renforcé des données et de l’infrastructure.
Comment le logiciel Make améliore-t-il l’automatisation des workflows grâce à son architecture modulaire et extensible ?
Qu’est-ce que Make et pourquoi est-il pertinent dans le domaine de l’automatisation des workflows ?
Make (anciennement Integromat) est une plateforme d’automatisation visuelle cloud-native qui permet de construire des scénarios automatisés sans nécessiter de compétences en codage. Elle offre une interface drag-and-drop permettant de connecter plus de 1 000 applications et services, un hébergement flexible en mode SaaS, on-premise ou VPC privé garantissant sécurité et scalabilité, ainsi qu’une montée en charge automatique pour accompagner la croissance des usages.
Comment fonctionne Make et quelles sont ses principales fonctionnalités ?
Make s’appuie sur des modules paramétrables pour représenter chaque action, qu’il s’agisse de requêtes API, de manipulation de données ou d’envoi d’emails. Les déclencheurs peuvent provenir d’événements externes via webhooks ou de plannings horaires. Des branches conditionnelles et des routes d’erreur permettent de gérer les échecs et les tentatives de reprise automatiquement. Pour les besoins spécifiques, des blocs de code JavaScript ou des requêtes HTTP fournissent une personnalisation poussée. L’exécution est suivie en temps réel grâce à des logs détaillés qui facilitent le débogage et l’optimisation.
Quels sont les avantages de l’architecture modulaire de Make pour les utilisateurs et les développeurs ?
L’architecture modulaire de Make permet de cloner et dupliquer facilement des modules, accélérant la création de nouveaux scénarios. Son extensibilité se traduit par la possibilité de développer des modules sur mesure et d’intégrer des composants tiers via son API. La maintenance est simplifiée grâce aux mises à jour centralisées et à l’isolation des impacts, tandis que la communauté enrichit la plateforme de templates et de scénarios partagés pour démarrer rapidement sur des cas d’usage courants.
Comment Make se compare-t-il aux autres outils d’automatisation, tels que Zapier ou n8n ?
Le modèle de déploiement de Make combine un SaaS mature avec une offre on-premise, alors que Zapier est exclusivement SaaS et n8n mise sur l’open-source et l’auto-hébergement. Avec plus de 1 000 connecteurs natifs, Make devance les quelque 750 intégrations de Zapier et les 200+ nœuds de n8n. Les blocs de code de Make offrent une flexibilité comparable à n8n, tout en conservant une interface plus avancée pour gérer des scénarios complexes. Côté tarification, Make propose des forfaits adaptés aux TPE/PME ainsi que des offres enterprise incluant SLA et hébergement dédié.
Quels sont les cas d’utilisation courants de Make dans différents secteurs d’activité ?
Dans le marketing et le CRM, Make permet d’automatiser les campagnes et de synchroniser les leads entre Salesforce, HubSpot et des solutions d’emailing comme Mailchimp ou Sendinblue. En e-commerce, la plateforme facilite la gestion des commandes, la mise à jour des stocks et les notifications clients via des intégrations Shopify, WooCommerce et ERP. Pour le développement logiciel, Make automatise les pipelines CI/CD, le suivi des incidents et le reporting entre GitHub, Jenkins et les outils de monitoring. Enfin, dans les ressources humaines, Make prend en charge l’onboarding automatisé, la distribution de formulaires et la synchronisation des données RH avec Slack ou Teams.

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Quels défis les entreprises peuvent-elles rencontrer en adoptant Make pour l’automatisation de leurs workflows ?
L’adoption de Make peut nécessiter un investissement initial en formation pour maîtriser l’interface drag-and-drop et la logique des scénarios, ce qui peut représenter une courbe d’apprentissage pour les utilisateurs non techniques. Même si Make simplifie la création de modules visuels, la compréhension des routes d’erreur, des branches conditionnelles et des blocs de code JavaScript reste indispensable pour concevoir des flux complexes et fiables.
Par ailleurs, les entreprises qui choisissent l’offre on-premise ou VPC privé doivent prévoir des ressources pour le déploiement, la maintenance et la sécurité de l’infrastructure. Contrairement à un SaaS entièrement géré, cette configuration requiert une expertise DevOps pour assurer la disponibilité, les mises à jour et la gestion des sauvegardes.
Sur le plan budgétaire, les forfaits Make peuvent s’avérer plus onéreux que des solutions open-source auto-hébergées, en particulier lorsque le volume d’exécutions ou le nombre d’utilisateurs augmente. Les organisations doivent anticiper les coûts liés aux forfaits supérieurs ou à l’achat de blocs de sessions additionnels pour éviter les dépassements.
Enfin, l’extension avancée via les blocs de code ou les requêtes HTTP, bien que puissante, demande des compétences de développement qui peuvent manquer dans les petites structures sans équipe technique dédiée. Le recours fréquent à du code personnalisé peut également complexifier la maintenance à long terme et rendre plus délicate la montée en version ou le partage des scénarios entre équipes.